Selon des scientifiques de l’université de San Diego (Californie), vos chances de vous sentir heureux dans la vie augmentent de 25 % si vous avez un proche (frère, sœur, parent, meilleur ami) habitant à moins d’un kilomètre de chez vous.
L’homme est un « animal social ». Il est impossible d’être heureux sans contacts chaleureux et fréquents.
Si nous passons 6 à 7 heures par jour avec notre famille et nos amis, nous avons 12 fois plus de chances de nous sentir heureux que d’être stressés et anxieux.
Or, cela à un gage de longévité:
Chez les personnes âgées, l’isolement a des effets plus graves sur la santé que le diabète et l’hypertension, selon une étude parue dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences [1].
Chez les jeunes adultes, être bien entouré réduit plus le niveau d’inflammation et le risque d’obésité qu’avoir une bonne alimentation et de faire du sport !!!
Il est plus facile de mener une vie saine, régulière, avec de vrais repas, quand on est à plusieurs.
En cas de problème de santé, d’hospitalisation, la présence d’un conjoint ou de proches qui prennent soin de vous et vous rendent visite, réduit le temps de convalescence et facilite la guérison [2].
Pour passer autant de temps en compagnie, il faut connaître beaucoup de monde près de chez soi et entretenir de bons rapports avec eux.
Le nombre minimal serait d’avoir 10 personnes proches ou plus pour augmenter notre bien-être de façon significative, selon une étude réalisée en 2012 auprès de milliers de Britanniques.
Les personnes qui avaient le moins d’amis ont fait état d’un niveau de bonheur moins élevé dans tous les domaines.
Rappelons qu’il n’y a que cinq façons d’avoir des contacts avec nos semblables :
Un effort conscient est nécessaire pour maintenir des liens solides dans chacun de ces cinq domaines.
Trop facilement, en effet, nous nous concentrons sur un seul de ces axes. Pour une maman, cela peut être son cercle familial étroit. Pour une personne qui travaille beaucoup, cela pourra être ses collègues de travail.
Arrivent le départ des enfants pour la première, un licenciement ou l’âge de la retraite pour la seconde. Et c’est comme une trappe qui s’ouvre sous leurs pieds.
La personne réalise qu’elle n’a plus aucun point de contact avec la société.
La timidité, les complexes, le manque de « savoir-être » en société, sont de graves obstacles pour se créer un réseau d’amis.
Mais on peut y remédier à tout âge.
Voici trois trucs essentiels pour poser les bases d’une relation agréable avec les nouvelles personnes que vous rencontrez :
Essayez de comprendre ce qui préoccupe votre interlocuteur. De quoi a-t-il besoin ? La réponse tourne souvent autour du manque d’attention, de reconnaissance. Pouvez-vous lui apporter cela ? Oui ! En trouvant dans ce qu’il vous dit des motifs de le complimenter, de souligner ses qualités. Si vous y arrivez, la personne se souviendra de vous comme de quelqu’un de sympathique et d’attentionné, et recherchera votre compagnie.
Bien entendu, ce savoir-être ne s’acquiert pas du jour au lendemain. C’est un exercice comme tous les autres : au début, on se trompe, on fait mal. Mais le vrai courage, c’est d’oser essayer alors qu’on sait qu’on va être ridicule au début. C’est avoir l’humilité d’accepter d’être pris en défaut. Mais passé les premières « gamelles » du début, vous vous améliorerez et vous en serez beaucoup plus heureux et en meilleure… santé !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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super article continuez à rendre heureux
Bien sûr vous avez droit; comme toujours en France “moderne’ quand on ose dire quelque chose de sensé, à diverses critiques, plus ou moins tordues. Je trouve votre lettre intéressante, même en forme de bouteille jetée à la mer, notamment la partie « développez vos capacités sociales », qui énonce des « trucs essentiels »: on les appelait autrefois « règles de savoir vivre », un enseignement aujourd’hui disparu chez nous, avec le reste de l’éducation. Mais on trouve encore ces principes dans certains pays civilisés , comme le Japon bien sûr (où la politesse est une forme grammaticale), ou encore la Suisse ou la Finlande un peu isolées… Lire la suite »
excellent et prometteur de réussite – merci à vous
bonjour, j’ai toujours été entourée jusqu’au décès de mon mari l’an dernier – ma famille habite loin et je n e peux me déplacer – j’aime converser, bref faire tout ce que vous conseillez, mais la semaine dernière ma famille s’est réunie avec les arrières petits enfants, trop loin pour moi, et j’en ai été malade toute la semaine – 1ère fois que je ne participe pas – et je me rends compte que beaucoup de personnes âgées sont seules – pourtant j’ai des activités spirituelles, adjointe au pasteur, j’ai du travail – j’écoute les autres, alors vos conseils………vous verrez… Lire la suite »
Ne soyons pas dans un monde bisounours. Et n’oublions le bon vieux dicton : mieux vaut être seul que mal entouré. Pour moi l’expérience de la famille a été une source de stress sans limite. Elle m’a valu un divorce par une ingérence de ma belle-famille et elle m’a valu des risques incontrôlés par ma propre famille au point de devoir rompre tout lien. Certes, vivre en solitaire n’est pas donné à tout le monde tout en conservant de la sociabilité, mais son bien-être et sa sérénité nécessitent de faire des choix. Voilà une lettre où tout est bien, dans… Lire la suite »
bonjour j adhere a ce que vous dites cordialement .
Comme souvent, l’étude ne dit pas vraiment ça : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4725506/
Il n’est pas question d’avoir un parent à moins d’un kilomètre, mais d’un indice standardisé d’intégration sociale, dont le détail montre plutôt qu’être marié et de s’occuper d’enfants est prépondérant ; et dans lequel avoir des échanges avec ses voisins est davantage pris en compte que de s’occuper de sa famille !
D’autre part, il est évident que cette interprétation de l’étude est remplie de biais.