Vaccin contre la grippe : encore raté !

05/11/2019
Vaccin contre la grippe : encore raté !
1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (152 votes, average: 2,91 out of 5)
Partagez cet article sur :

Pourquoi les professionnels de santé ne se vaccinent pas tous

Vous avez bien compris : il faut vous vacciner contre la grippe !

Les bienfaiteurs qui nous gouvernent font tout pour ça.

Alors que le moindre geste médical est interdit aux non-médecins, que les infirmières scolaires ne peuvent plus donner d’aspirine, que les ostéopathes sont sous la loupe des Autorités, et que les thérapeutes sont pourchassés, ils ont décidé d’autoriser les pharmaciens et bientôt le premier venu à vacciner contre la grippe.

Et pourtant, ça ne marche pas.

Les Français, ce peuple ingérable, continue à refuser en masse la vaccination. A peine 50 % des personnes dites à risque, pour qui la vaccination est totalement gratuite, acceptent de le faire. [1]

Et quant aux professionnels de santé, qui sont les plus exposés à la contagion, à peine 1 sur 3 se vaccinent ! [2]

Devant une telle indiscipline, la ministre Agnès Buzyn, adepte des méthodes musclées, doit avoir des insomnies. Ses cauchemars doivent être peuplés d’obligations, de quotas, de sanctions financières, d’exclusions des collectivités, et de peine de prison pour tous ces Gaulois qui refusent qu’on leur fasse du bien !

Pourquoi les professionnels de santé se méfient de la vaccination contre la grippe

Les professionnels de santé connaissent, mieux que le reste de la population, comment marche le vaccin contre la grippe.

D’abord, il savent que la grippe est un terme général qui désigne des symptômes (fièvre, mal de tête, courbature, fatigue) pouvant être causés par une multitude de virus différents. Les virus de la grippe mutent constamment, et peuvent devenir si différents de la souche d’origine que l’immunité acquise par le vaccin ne fonctionne plus contre eux.

Or, pour que les stocks de vaccins soient prêts à temps, il faut lancer leur fabrication au moins six mois avant le début de l’épidémie.

Les virus qui circulent dans la population ont tout le loisir de muter entre temps.

  • Durant l’hiver 2014-2015, la souche virale (qui était une AH3N2, pour les spécialistes) avait tellement muté que le vaccin a perdu de son efficacité. De nombreuses personnes vaccinées sont donc malgré tout tombées malades.
  • Même scénario en 2015-2016 où le vaccin n’a protégé que 20 à 30 % des personnes vaccinées. [3]
  • En 2016-2017, le vaccin a été considéré comme ayant une efficacité « modérée » à « élevée » car le vaccin a été efficace pour 44 à 60 % des personnes vaccinées. [4]
  • Nouvelle baisse en 2017-2018 où le taux d’efficacité a été évalué à environ 38 % sur l’ensemble la population.
  • En 2018-2019, patatras : le vaccin n’aurait atteint que 20 % d’efficacité. [5] La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait été obligée d’avouer piteusement, que le vaccin contre la grippe utilisé l’hiver 2018-2019 ne correspondait pas, dans la plupart des cas, aux virus en circulation ! C’était le 7 février 2019, au micro d’Europe 1. [6]

Encore raté cette année

Pour cette saison (2019-2020), il semble que les préconisations aient été à nouveau à côté de la cible. [7]

Les professionnels de santé le savent, et c’est pourquoi ils ne sont pas pressés d’aller se faire vacciner.

Ils savent aussi qu’avoir une bonne grippe, aussi pénible que cela soit, immunise beaucoup plus largement que le vaccin.

Car le vaccin n’a pas seulement le défaut de ne protéger que contre certains virus ; il a aussi une efficacité très limitée dans le temps, de six à douze mois.

C’est la raison pour laquelle les Autorités poussent tant à renouveler la vaccination tous les ans.

La grippe, mortelle ?

La grippe ne dure que quelques jours et guérit spontanément dans l’immense majorité des cas. Les décès entre l’âge de 5 ans et 60 ans sont pour ainsi dire inexistants, en dehors des personnes ayant de gros problèmes de santé par ailleurs.

La mortalité n’augmente qu’à partir de 75 ans, et surtout après 90 ans, mais là encore uniquement parce que c’est un âge où beaucoup de personnes ont des faiblesses de santé en tous genres.

Ces personnes, pourtant, persistent à ne pas toutes se faire vacciner. Par quel mystère ?

Toute personne ayant connu des personnes âgées et très âgées sait la lassitude extrême qui peut les prendre.

La vie paraît incroyablement longue. Souvent, beaucoup de leurs amis, ou même tous leurs amis sont morts. Beaucoup de personnes âgées, des femmes surtout, ont perdu leur conjoint depuis des dizaines d’années.

Certes, il y a les enfants, les petits-enfants. Mais cela compense-t-il ? Ils demandent de l’énergie, et leurs visites épisodiques ne remplissent pas une vie entière dans une maison de retraite. De plus, ils semblent vivre dans un autre monde, qu’on ne comprend plus trop et qui, à vrai dire, ne nous intéresse plus trop…

Alors il se peut que l’approche de la mort devienne moins inquiétante. Ce n’est pas la mort d’ailleurs qui fait le plus peur, mais la dépendance et les souffrances d’une longue et douloureuse agonie.

Mourir de la grippe, en quelques jours, ne représente alors plus forcément une source de terreur aussi forte que celle de mourir d’un cancer métastasé.

La surmortalité de 8000 à 12 000 personnes que l’on constate chaque année en période de grippe concerne beaucoup de cas de ce type, où le décès, sans jamais être joyeux bien sûr, peut néanmoins représenter une forme de délivrance.

Du souci à se faire pour l’avenir

Cette situation maîtrisée, que nous connaissons actuellement, pourrait néanmoins mal évoluer dans les années à venir.

En effet, de plus en plus de personnes moins âgées, qui n’ont pas du tout envie de mourir, et qui se vaccinent chaque année contre la grippe, ont une immunité de plus en plus mauvaise contre la maladie, ce qui pourrait leur jouer de très mauvais tours.

C’est ce que prédit le Dr Dominique Dupagne, dans un article intitulé « Les dangers du vaccin contre la grippe ne sont pas ceux qu’on croit » : [8]

« En vaccinant tous les ans ces populations en bonne santé et peu exposées au décès d’origine grippale, nous les privons de l’opportunité de contracter une grippe qui aurait protégé leurs vieux jours en induisant une immunité puissante et durable. (…)

Or, que se passera-t-il dans quelques années, lorsque la tranche d’âge 80-100 ans aura été vaccinée tous les ans depuis 30 ans, et donc empêchée de développer une forte immunité naturelle contre les virus grippaux ?

Si un nouvel échec vaccinal survient, ces vieillards fragiles seront démunis face à l’épidémie.

Privés depuis 30 ans de la protection élargie induite par la maladie, et ayant reçu un vaccin inefficace, ils seront privés de défenses face au virus circulant.

Il est probable que la mortalité de ces vieillards sera alors dramatique. Cette éventualité qui n’a rien d’absurde a été totalement négligée par nos autorités sanitaires. Pour éviter cet écueil, il faudrait sans doute réserver la vaccination aux grands vieillards et aux malades en état instable. »

Notons que le même problème existe avec d’autres maladies infectieuses.

La rougeole, qui est bénigne chez l’enfant, confère une immunité forte contre la maladie pendant toute la vie. Cela permet en particulier d’éviter les cas, beaucoup plus répandus, de méningites lorsqu’un adulte attrape la rougeole.

Or, le vaccin contre la rougeole (ROR), ne vaccine pas à vie, contrairement à la maladie. Il faut avoir refait deux doses entre 18 et 31 ans, ce que beaucoup d’adultes ne font pas.

Actuellement, les cas de rougeole chez l’adulte sont très rares car la vaccination ne se pratiquait pas dans les années 80. Tous les enfants attrapaient la rougeole et ils sont aujourd’hui bien immunisés. Mais la situation pourrait être toute autre pour les nouvelles générations qui n’ont connu que le vaccin.

Même chose pour la varicelle, presque toujours bénigne chez l’enfant mais grave chez l’adulte. Heureusement pour cette maladie, les experts ont pris conscience du problème. Le Haut Conseil de la Santé Publique ne recommande donc pas la généralisation de cette vaccination.

Pourquoi ne fait-il pas le même raisonnement pour le vaccin contre la grippe ?

Mystère.

Mais un bon citoyen ne doit pas poser ce type de questions dans la « République des Vaccins » !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (152 votes, average: 2,91 out of 5)
Cliquez ici pour voir les commentaires
Découvrez les articles qui concernent ...

Covid et vitamine D : excusez-moi d’insister

09/10/2020

Covid et vitamine D : vous allez me trouver lourd, mais j’insiste quand même En l’absence de vaccin contre le Covid, d...

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (20 votes, average: 3,75 out of 5)
arrow Lire l’article

Coronavirus : renforcez votre système immunitaire comme ceci

10/03/2020

Coronavirus : Jean-Marc reste calme pendant que le monde devient fou “Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés” (La Fo...

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (91 votes, average: 3,87 out of 5)
arrow Lire l’article

Coronavirus : le taux de mortalité serait de 0,1 %

18/02/2020

La bêtise fait plus de morts que le virus Du bout des lèvres, les grands médias commencent à reconnaître que l’affaire du coronavi...

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (21 votes, average: 3,62 out of 5)
arrow Lire l’article
Commentaires sur l'article
''Vaccin contre la grippe : encore raté !''
Subscribe
Me notifier des
guest

72 Commentaires
plus récents
plus anciens plus de votes
Inline Feedbacks
View all comments
Gerald
Gerald
4 années plus tôt

Nul et sans intérêt peut-être, dangereux sûrement.
Qu’il y ait encore des abr… qui préfèrent propager des virus cela me consterne. Mais je suis professionnel de santé, donc idiot.

henri
henri
4 années plus tôt

selon votre article les aides soignants ont le droit de vacciner, c’est totalement inexact. Par contre les pharmaciens sont autorisés à vacciner.
j’ai du mal à comprendre votre amalgame avec le terme premier venu….c’est une insulte à toutes les professions médicales et para médicales…..

HUIBAN
HUIBAN
4 années plus tôt

Jamais vacciné contre la grippe et ne suis pas du tout tentée…
Mon médecin ne se vaccine jamais et pourtant au contact de beaucoup de malades… comme quoi !!
Renforcer son système immunitaire tout simplement naturellement.

Sandrine
Sandrine
4 années plus tôt

Cette article est absurde. Mais si je vais dans le même sens : Je ne comprends pas bien une chose….pourquoi les “vieux” de maintenant aurait envie de mourir avec une bonne grippe (quelle idée !!) … mais que nous pauvres idiots qui se seront fait vacciner contre la grippe tous les ans pendant 30 ans, quand nous serons à notre tour “vieux”, nous n’aurions pas la même envie ??
Bref sage femme et donc au contact de femmes enceintes et de nouveaux nés, je suis vaccinée contre la grippe.

Walburg de Vernisy
Walburg de Vernisy
4 années plus tôt

Je ne me vaccine jamais contre la grippe. J’ai eu la grippe vers mes 30 ans , on vaccinait pas encore, et mon système immunitaire me protège depuis. Enfants, j’ai eu 3 vaccins, le troisième à 12 ans et je n’ai plus jamais été vaccinée .Si je suis malade, je fais recours à l’homéopathie et je me porte à merveille. Une bonne hygiène de vie peut éviter la vaccination.

ANDRÉ
ANDRÉ
4 années plus tôt

– Pourquoi plus de la moitié du personnel soignant ne se fait jamais vacciner contre la grippe ? (étude Odoxa publiée le lundi 10 décembre 2018.)
https://www.europe1.fr/sante/plus-de-la-moitie-des-soignants-ne-se-font-jamais-vacciner-contre-la-grippe-3817352
Europe 1, le 10 décembre 2018.

– Pourquoi à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), le taux de vaccination des médecins contre la grippe est de 25%, et celui des paramédicaux de 10% ?
(selon son patron, Martin Hirsch, qui “appliquerait avec plaisir” la vaccination obligatoire, interrogé par l’AFP.)
http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/17/pourquoi-seuls-25-a-30-des-medecins-infirmiers-et-aide-soignan_a_21655995/
17 janvier 2017

Êtes-vous air, feu ou terre ?

Découvrez quel est votre profil ayurvédique !

Test Ayurvéda

Air, Terre ou Feu ?

Ayurvéda

: êtes-vous