En 1990, l’ONU annonça que son grand objectif pour le troisième millénaire était de réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté d’ici 2015.
Cet objectif a été atteint dès 2008, dans l’indifférence générale.
Malgré la crise financière, il n’y a jamais eu aussi peu de problèmes de faim. Et les guerres, elles, n’ont jamais fait aussi peu de morts qu’actuellement :
Certes, me direz-vous, mais qu’en est-il du chaos climatique ? N’entrons-nous pas dans une ère effrayante de tornades et d’inondations meurtrières, comme encore tout récemment aux Philippines ? Bien au contraire : notre monde est beaucoup mieux préparé aujourd’hui à affronter les accidents climatiques. Grâce à de meilleures digues, barrages et un habitat plus solide, le nombre de morts du fait du climat a baissé de 93 % depuis les années 1920 [1].
Quant aux maladies, le bilan est encore plus spectaculaire.
Les experts de l’ONU parlent aujourd’hui de la « fin du Sida ».
La malaria, qui avait arrêté de reculer il y a 10 ans, et continuait à faire des ravages épouvantables (plus de 800 000 morts chaque année) est en rapide déclin. Un pays comme la Cambodge estime aujourd’hui qu’il aura éradiqué la malaria dans 3 ans. Les Nations Unies pensent qu’elle aura disparu d’Afrique dans 12 ans.
Quant à la tuberculose, le tétanos, la lèpre et les autres maladies infectieuses, elles ne provoquent plus de ravages à grande échelle, dans aucun pays.
Il est vrai qu’on constate par ailleurs une hausse de la maladie d’Alzheimer, des cancers et de l’obésité avec tout ce que cela implique : diabète, maladies cardiovasculaires, arthrose. Mais dans la plupart des cas, ces maladies ne fauchent pas des personnes jeunes et bien portantes, au moment où elles réalisent les grands projets de leur vie. Même si elles restent douloureuses et tragiques, ces maladies provoquent moins de perturbations destructrices pour l’ensemble de la société.
Il y a exactement 1000 ans cette année, l’archevêque Wulfstan prononçait un sermon à York, en Angleterre, resté célèbre, dans lequel il annonçait que « le monde est en train de se précipiter vers sa fin, qui est proche ».
Depuis, ces prédictions ont été constamment reprises, en dépit du fait que le monde soit aujourd’hui en meilleure forme qu’il ne l’a jamais été.
Si nous avons souvent l’impression contraire, c’est que notre esprit est structuré biologiquement pour détecter les mauvaises nouvelles. Racontez au bar à un ami que votre voisin vient d’être blessé dans un abominable accident de voiture et tout le monde dressera l’oreille. Expliquez que votre voisin a eu une très bonne année 2013, au cours de laquelle il a repeint sa façade, noué de nouvelles amitiés, vu ses enfants grandir, et fait des progrès en piano, personne ne vous écoutera.
Cet intérêt pour les mauvaises nouvelles est renforcé par les hommes politiques, les intellectuels et les médias. Une guerre, une catastrophe, une famine, les voilà tous qui se précipitent au micro pour expliquer qu’ils ont la solution, qu’ils vont intervenir.
Mais pour bâtir, peu à peu, un monde meilleur, ces mêmes « héros » de l’humanité nous sont parfaitement inutiles. Celui qui compte sur François Hollande ou Barack Obama, Elio di Rupo ou Silvio Berlusconi pour que sa vie soit plus belle, risque d’être déçu. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne compte sur eux ni pour améliorer ma santé, ni pour faire que mes enfants soient mieux élevés, ni pour m’aider à faire des économies, embellir mon jardin, ma maison, ni pour approfondir ma vie conjugale, renforcer mes liens avec mes voisins ou découvrir de nouvelles thérapies naturelles qui sauveront des vies.
Cet attrait que nous avons pour les mauvaises nouvelles nous donne un avantage certain pour augmenter nos chances de survie car c’est une manière pour nous d’identifier les dangers, et de les éviter. Grâce à lui, nous diminuons notre risque de commettre les mêmes erreurs que les autres. Nous évitons les zones de danger. Après tous les gros titres sur l’accident de Mickaël Schumacher, je suis convaincu que de nombreux skieurs seront plus prudents cette année.
Mais nous devons aussi veiller à ce que cette particularité ne nous ruine pas l’existence, en nous faisant tout voir en noir, et ce d’autant plus que nous avons des raisons réelles de nous inquiéter aujourd’hui.
Car si le monde va beaucoup mieux globalement qu’il y a trente ans, il est évident que certaines zones connaissent des crises profondes, voire difficilement surmontables. Dans plusieurs pays européens, dire que la vie est plus facile qu’il y a trente ans serait ridicule, et c’est malheureusement là que vivent beaucoup de lecteurs de Santé Nature Innovation.
Il faut prendre notre courage à deux mains. Et nous tenir les coudes. Comptez sur moi en 2014 pour continuer à partager mes trouvailles. Et je compte sur vous pour aider votre entourage lorsque vous trouvez, dans mes lettres, des conseils qui vous semblent pouvoir être utiles.
Pour vous donner du baume au cœur en ce début d’année, je me permets de partager avec vous ce message que j’ai reçu au moment de Noël d’un fidèle lecteur, Irénée B. Lorsque vous l’aurez lu, vous comprendrez pourquoi ce fut, pour moi, le plus beau cadeau au pied du sapin :
« Bonjour M.Dupuis,
C’est incroyable les résultats de vos bon conseils.
J’ai fais une dépression majeure et un accident vasculaire cérébral.
Mon cerveau a été endommagé à plus de 45 %.
Je déprimais de jour en jour.
Je me suis inscrit à votre site et j’ai relu tous vos conseils qui sont vraiment la recette de la guérison.
J’ai décidé de me prendre en main et je me suis dit : la vie est belle et ce n’est pas un petit AVC qui va t’empêcher de fonctionner et de vivre. Après 9 ans à passer mes journées enfermé, je prenais une tonne de médicaments de toutes sortes. Je dormais presque tout le temps. J’étais vraiment démoli, sans force, sans but. Je ne sortais plus, renfermé sur moi-même.
Après avoir lu vos conseils sur l’AVC et la dépression, cela m’a donné un gain d’énergie. Je me suis habillé, je suis parti marcher au parc et je regardais les gens, les familles. J’ai pensé que si je continuais avec les médicaments et restais inactif, j’allais tout simplement mourir dans la maladie. En plus, un de mes amis était très malade, en phase terminal. Allais-je mourir aussi ?
J’ai donc décidé de cesser mes pilules au rythme de 16 pilules par jour.
J’ai continué à ne prendre que 3 pilules par jour, pour le cœur. les nerfs, et pour mon sang.
Un grand changement s’est produit sur ma personne. Je dormais beaucoup moins. J’avais moins de fatigue. Je pensais beaucoup mieux.
J’ai commencé mes activités sportives marches et j’ai fais plusieurs cours sur l’immobilier, la finance et la gestion.
J’ai obtenu mes diplômes et ma santé va de mieux en mieux. Je reprends les forces que j’avais avant. Je vois la vie différemment. La vie est belle, et mérite d’être vécue en bonne santé.
Je poursuis mes activités. Je vais aider les gens à se sortir de leurs calvaires car rien ne fonctionne lorsqu’on est malade. Il faut juste avoir de l’aide de bonne personnes comme vous. Une bonne amie infirmière m’a aussi énormément aidé.
Une chose est sûre : la seule personne qui peut nous aider est nous même. Il faut juste avoir le courage de se prendre en main. Surtout avec les bons conseils de gens comme vous et de bon amis qui sont là pour vous aider.
Voilà ce que je voulais vous dire par écrit. Par vos bons conseils, vous m’avez sauvé la vie. Vous êtes une très bonne personne.
Ce que j’ai compris, c’est que ce n’est pas avec des pilules qu’on va s’en sortir, mais avec de bon conseils dans le domaine de la santé. Pour se maintenir en santé sur le plan mental, physique, moral et spirituel. En faisant des activités saines et un travail que nous aimons de faire, en étant heureux.
C’est le résultat de vos conseils par Internet.
Beaucoup de gens me voient et n’en croient pas leurs yeux.
Je suis redevenu comme avant en bonne santé, fort et persévérant et même plus.
Car j’ai maintenant une meilleure compréhension des souffrances des gens.
Les gens partout sur Terre sont beaux et méritent d’être aimer et guidés et conseillés par des gens de grande valeur comme vous M. Dupuis.
Continuez votre bon travail et et votre dévouement pour aider les gens malades sur Terre.
Merci encore. Moi de mon côté, je vais vous faire connaître partout sur Internet et autre.
Bien sur aider les gens malade ou qui ont besoin d’aide.
Je vous souhaite de très heureuses fêtes.
Monsieur Irénée B. »
Bonne année 2014 et,
à votre santé à tous !!
Jean-Marc Dupuis
Sources :
[1] JAPNDS. Ces différents chiffres sont cités sur http://blogs.spectator.co.uk/coffeehouse/2013/12/we-dont-want-to-believe-it-but-things-really-are-getting-better/
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Bonjour,
Ce graphique est extrait d’un document du Peace Research Institute de Oslo, non de la source que vous citez. La source que vous citez est un blog commentant ce graphique, et qui l’interprète à sa manière. Ce n’est nullement l’interprétation officielle de ce graphique.
Cordialement,
Jean-Marc Dupuis
Bonjour,
je vous lis déjà depuis des années et sans la lettre d’Irénée, je n’aurais pas pensé à vous souhaiter une bonne année.
Quelle ingratitude alors que vous nous enrichissez à chaque lettre
Comme Irénée, j’essaye de donner des conseils de santé naturelle, mais le médecin est encore presque partout considéré comme un dieu infaillible qui donne des “ordres”. donc on obéit.
IL ne faut pa
pas désespérer, comme le colibri je fais ma part
Quant à vous, continuez, vous nous faites tant de bien
Bonne année 2014
Clotilde
Bonjour,
Je vous souhaite également une excellente année 2014 en santé. J’apprécie en général vos conseils allopathiques. Mais désolé, quand vous vous mêlez de géopolitique, vous ne faites pas le poids. Votre graphique est mensonger, ne signifie rien et surtout, vous l’avez sorti de son contexte, ce qui est une preuve de malhonnêteté intellectuelle ou de manipulation. L’article dont provient (http://azizonomics.com/tag/the-waning-of-war/) tend au contraire à démontrer que cette diminution de morts dus à des guerres ne présage pas forcément quoi que ce soit de bon pour l’avenir. 60 années de paix relative ne font pas l’histoire.
Cordialement,
Eddy
Bonjour, Je crains que votre lecture ne soit fausse. Il n’y a jamais eu en Europe autant de pauvres qu’aujourd’hui. L’Allemagne a réduit son taux de chômage au prix de millions d’emploi ( ?) payé à 460 euro par mois. On parle de la Grèce ? du Portugal ? On parle de l’Afrique ? du Bengladesh ? de l’Inde ? pour les guerres… elles sont dites plus propres (voir les drones USA) mais combien de mort en Syrie? Combien de déplacés dans le monde? Combien dans la bande de Gaza avec les camps Palestiniens? Pour les incidents climatiques lisez Sciences… Lire la suite »
” La surmédiatisation du malheur nous ferait presque oublier qu’il y a des gens heureux”
(les Nouveaux Euphorismes de Grégoire)
Je découvre votre article et votre existence avec un grand plaisir; d’autant plus que dans mon petit livre des “Nouveaux Euphorismes de Grégoire” j’avais écrit cette phrase qui rejoins tout à fait votre attitude positive :
Fidèle lecteur depuis deux ans, cela m’a beaucoup aidé pour sortir il y a 14 mois d’une (maniaco?) dépression chronique d’enfance au bout de 65 ans. Mes médecins tout en se grattant la tête ont reconnu que je n’avais plus besoin de suivre mes traitements anti dépression, ni ceux pour la tension depuis 8 moi. La marche quotidienne sur une colline voisine, plus la méthode “Ressources et Actualisation” de travail sur soi de Bruno Lallement ont fait de moi un autre homme, même si une bonne partie de la famille n’arrive pas à le reconnaître, eh oui, les préjugés en… Lire la suite »