Dicamba : l’herbicide de l’apocalypse

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Il y a quelques temps déjà, je vous avais alerté sur les dangers de l’herbicide Dicamba et vous aviez été nombreux à signer la pétition adressée au Ministre de l’Ecologie de l’époque, Nicolas Hulot.

À ce jour, vous avez été plus de 300 000 à soutenir cette pétition mais ce n’est malheureusement pas suffisant pour que le gouvernement y prête vraiment attention.

Alors que la polémique sur le Glyphosate refait surface en cette nouvelle année 2019, l’utilisation du Dicamba, herbicide 75 à 400 fois plus dangereux, s’intensifie et PERSONNE N’EN PARLE.[1]

Le Dicamba existe depuis plus de 50 ans et a été conçu pour tuer toutes les plantes sauf les OGM. [2]

Se dispersant très facilement, il contamine des millions d’hectares de champs, tuant les plantes et représentant une catastrophe écologique terrible. Le pire, c’est que les Etats-Unis ont récemment renouvelé son autorisation pour deux longues années ![3]

Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que dans notre propre pays, le Dicamba est utilisé et autorisé depuis 2008 !!![4]

Il ne FAUT PAS que l’histoire du Glyphosate se reproduise avec le Dicamba : mobilisez-vous de toute urgence !! Signez et faites signer autour de vous la pétition ici pour stopper le Dicamba.

Le combat contre ces pesticides nocifs continue…

Pour rappel, en 2017, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AFSA) prenait la décision de refuser l’accès à des études sur la toxicité et les risques cancérogènes du Glyphosate, le cousin plus connu du Dicamba, pesticide largement utilisé en Europe.[5]

La polémique sur cet herbicide est relancée en 2019 sur plusieurs fronts :

  • Le 15 janvier 2019, le Tribunal de Lyon interdit la vente et l’utilisation du Roundup Pro 360 [6]
  • Le 7 mars 2019, le Tribunal Européen publie un arrêt estimant qu’il est nécessaire d’annuler la décision prise 2 ans auparavant par l’AFSA et qui n’avait pour seul objectif que de protéger les intérêts des entreprises ayant réalisé les études en question.[7]
  • Le 12 mars 2019, une nouvelle étude sur les dangers du Glyphosate, réalisée par un groupe de chercheurs conduits par l’Institut Ramazzini, est publiée. Accablante, elle révèle qu’en plus de présenter des risques cancérogènes et d’être génotoxique, la substance serait un perturbateur endocrinien.[8][9][10]
  • Depuis quelques mois, la « Campagne Glyphosate » a été lancée en France. Des centaines de volontaires ont fait tester leur urine pour détecter des traces de Glyphosate. Résultat : 100%, oui 100% des personnes testées ont présenté des traces de cette substance!! Des plaintes vont être déposées pour mise en danger de la vie d’autrui…[11][12][13]

Pendant ce temps, le Dicamba, plus discret, se répand tranquillement en France…Son utilisation va s’intensifier et engendrer des dégâts considérables comme aux Etats-Unis où il est largement répandu sur les récoltes.

Si on ne s’y prend pas MAINTENANT, son utilisation intensive sera autorisée comme le Glyphosate qu’Emmanuel Macron a promis de faire interdire d’ici 2021…Sauf que les députés, eux, ont refusé d’intégrer cette « sortie du Glyphosate » dans la loi Agriculture et Alimentation…[14] Cherchez l’erreur !

Mais que faut-il de plus aux autorités pour interdire ces substances définitivement ???

Il faut une pétition qui rassemble au moins 1 000 000 signatures pour être prise au sérieux.

Silence des grands médias

Aujourd’hui bien sûr personne ne s’en inquiète dans le grand public.

Comment en serait-il autrement ? Les médias en ont à peine parlé et le lobby de l’industrie chimique est dans le déni absolu.

Mais c’est sans compter la puissance d’Internet et des réseaux sociaux.

En transférant simplement cet appel à votre entourage, en publiant cette page sur Facebook ou Twitter, vous avez le pouvoir déclencher une traînée de poudre qui peut se répandre dans toute la France en quelques heures ou quelques jours, sans que rien ne puisse stopper l’information.

Il en va de votre santé, de nos cancers, de la possibilité même pour nos enfants et petits-enfants de survivre dans un monde empoisonné.

Signez et faites circuler notre grande pétition, c’est IMPORTANT.

Ensemble, nous pouvons mobiliser la France entière pour stopper immédiatement le Dicamba, avant qu’il ne vienne empoisonner davantage nos sols, nos cours d’eau, détruire la vie sauvage et compromettre la vie de nos descendants.

Nous en sommes déjà à plus de 300’000 signatures ! Si nous rassemblons 1000 000 signatures, le gouvernement sera obligé de s’en occuper.

1000 000 de signatures c’est à peine 1.5% de la population française ! En signant la pétition et en la partageant autour de vous, ce chiffre sera vite atteint.

Mais encore faut-il que chacun de nous se mobilise. Vous comprendrez pourquoi j’insiste pour vous demander de signer rapidement la pétition et la faire circuler.

Nous ne pouvons pas laisser l’avenir de la planète entre les mains de Monsanto.

Signez la petition en cliquant ici pour interdire la commercialisation des produits dangereux pour nos sols avant qu’il ne soit trop tard.

Dicamba, seul les OGM lui résistent

Le Glyphosate commence à ne plus être efficace…Monsanto propose le Dicamba !

Et ça va fonctionner…

Nadine Lauverjat, coordinatrice de l’ONG Générations futures rapportait dans un journal :

 « [je ne serai] pas étonnée de voir le Dicamba ressortir comme alternative au Glyphosate »

« Le lyphosate étant fortement contesté, les firmes pourraient miser sur le second herbicide »[15]

Certains se demandent encore pourquoi, comment, la firme Monsanto peut se permettre de distribuer des produits aussi dangereux pour la collectivité.

Mais il faut comprendre que les enjeux de pouvoirs et d’argent sont considérables.

En effet, Monsanto fait des profits en vendant l’herbicide à des dizaines de milliers d’agriculteurs à travers le monde, ce qui constitue déjà en soi un énorme « business ».

Mais Monsanto fait « coup double » en vendant aussi à ces agriculteurs des semences OGM qui résistent au Dicamba.

Vous comprenez le système : cet herbicide est tellement dangereux qu’il a fallu développer en laboratoires des espèces de plantes mutantes, génétiquement modifiées, pour lui résister.

On en arrive à ce système aberrant, monstrueux, où les agriculteurs sont littéralement enchaînés dans une dépendance mortelle envers Monsanto : car chaque année, ils doivent acheter l’herbicide ET les seules semences qui résistent à cet herbicide.

Ce système diabolique est bien sûr verrouillé par des brevets qui empêchent toute concurrence, toute discussion.

Si nous les laissons faire, ils finiront par mettre la main sur l’ensemble du système agricole mondial : il n’y aura plus que les OGM de Monsanto, et que les herbicides de Monsanto, car toutes les cultures naturelles, traditionnelles seront devenues impossibles.

Seule la mobilisation massive des citoyens peut permettre d’arrêter ce scandale.

Signez et faites signer cette pétition le plus largement possible !!

La mort pour les plantes environnantes

Deux millions d’hectares de cultures non OGM ont été détruits simplement parce qu’elles se trouvaient à proximité de champs aspergés de Dicamba.

Le Dicamba a en effet la particularité folle de se « re-vaporiser » après épandage. Un simple coup de vent et il retombe sur les plantations environnantes et, bien sûr, sur les forêts, les espèces sauvages.

C’est l’herbicide de l’apocalypse. Une ferme bio a été obligée de détruire ses propres récoltes après avoir été contaminée par du Dicamba utilisé à des kilomètres !!

Voici la récolte qu’a l’agriculteur voisin d’une culture au Dicamba[16] :

C’est un effet secondaire volontaire.

Monsanto veut un effet domino et imposer à tous les agriculteurs d’utiliser OGM + Dicamba !

Depuis longtemps, Monsanto nous prend pour des imbéciles

Depuis des années, Monsanto certifiait à la télévision que l’on pouvait boire un grand verre de Roundup sans aucun problème. [17]

Le Roundup a été reconnu cancérigène, pourtant Monsanto ne l’a jamais retiré du marché.[18]

Pire encore, ils avaient le culot d’écrire sur leur site internet : « Roundup, un produit sans risque particulier. ». Cette page n’est plus accessible aujourd’hui, ils l’ont retirée ! Avaient-ils quelque chose à se reprocher ? Bien sûr !

Pour le Dicamba, leur stratégie est exactement la même. Ils affirment que ce produit est sans danger, et qu’il suffit de l’utiliser quand il n’y a pas trop de vent !!![19]

Ils nous prennent pour des imbéciles !

Interdisons ce nouvel herbicide avant qu’il ne soit trop tard !

Aidez-moi à lancer le débat en France en signant la pétition et en la partageant à tout votre entourage.

Pour notre santé et celle de nos enfants, nous devons interdire le Dicamba et les produits qui ont été touchés.

URGENT : SIGNEZ LA PÉTITION EN CLIQUANT ICI POUR INTERDIRE LE DICAMBA AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis